Follow-the-Wind : Oh oui, je me doute que c'est une source que tu valides ! Je doute arriver à reproduire les décors, le coté moderne / urbain est vraiment hors de ma zone de confort, mais ça me plaît d'essayer ^^ J'ai entendu parler oui, des délais de D-Lace, ça et les tarifs, parce que figure toi que j'ai seulement découvert sa version 3, de la Ex Machina, et je l'adooore ! Mais on va s'en tenir aux photos ^^'
Liberty : Merci beaucoup Liberty <3 Moi aussi la première photo est ma préférée, c'est la première fois que je m'essayais à ce genre de retouches, je trouve que ça correspond vraiment. J'ai bien imaginé les ambiances, l'atmosphère, ce que doit représenter le personnage, mais j'ai assez peu écrit pour le moment ^^ mais je tâcherais de montrer des photos quand même entre temps. Sa custo a pas mal changé depuis en plus.
Nano : Merci Nano !

Ce style est d'un genre assez nouveau pour moi, j'aime plutôt bien ! J'ai déjà d'autres photos prêtes avec des retouches similaires (mais qui sait quand je les posterais ^^')
Celynette : Merci Celynette !
Løu : Merci beaucoup Lou ! Ah, elle fait l'unanimité la première photo, même à mes yeux (c'est rare ^^'). Tu as tout fait situé le message de ces photos ; c'est une introduction, Iphigénie sort du néant, mais elle ne sait pas qui elle est et ce qu'elle est (a été ?). C'est rassurant si toi aussi tu trouves qu'elle ne dénote pas dans ma collection <3
Honqann : Oh oui, j'avais hâte de jouer avec ses parts mécaniques ! C'est vraiment l'atout de ce modèle. Depuis, elle est d'ailleurs toujours exposée avec la face ouverte, j'adore ! <3 Merci pour le choix du prénom, avec elle, j'ai su tout de suite que ce serait le sien, je n'ai pas hésité, trop cool s'il lui va bien ^^ la référence mythologique est en plus en lien avec son histoire.
Lydia Natollia : Merci beaucoup ! Oui, c'est une bjd peu commune et charismatique ! (mais tout ce que sculpte D-Lace est fabuleux ! )
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Je vous montrerais à nouveau des photos de ma belle androïde plus tard (promis ^^ ), car je voulais d'abord poster ces photos de ma
DIM Bellosse pas trop décalées dans la saison. En effet, elles ont été prises fin février 2020, dans le vieux cimetière de Loyasse à Lyon. Comme j'ai également une séance de printemps dans ce même cimetière, je tenais à poster celles d'hiver avant.
C'est un lieu, à Lyon, que j'aime beaucoup. Il y a quelques tombes de personnalités marquantes, mais surtout beaucoup de concessions abandonnées où la nature a repris ses droits, et c'est très joli <3
Concernant le texte avec les photos, il fait suite à l'histoire de Mabel dont j'avais posté le dernier extrait page 37 ("
Nouveau siècle")
En résumé : Mabel est une vampire millénaire, née à Babylone, qui a su traverser les siècles, en tant que prêtresse de temple de plusieurs divinités. Puis elle s'est mise en sommeil à l'époque gallo-romaine, avant de s'éveiller aux environs du 18ème siècle, à l'appel à l'aide d'Armel (DIM Benetia), autre vampire plus jeune. Désirant la retrouver, elle découvre peu à peu les nouveautés et subtilités de cette nouvelle époque.
Mabel est maquillée par Follow-the-Wind, et on voit enfin sur ces photos la splendide robe confectionnée par Ayu & Ana

Mabel. La voie des cimetières .![[Haunted] (DIM Bellosse) La voie des cimetières (p42) - Page 42 Img_1910](https://i.servimg.com/u/f71/18/55/88/75/img_1910.jpg)
(...) Elle avait exploré la région et découvert une nouvelle source de joie : la visite des maisons de dieu ; ce dieu unique et ses nombreux temples bâtis en son honneur. Elle ne connaissait pas bien encore ce nouveau culte, mais l’humilité sévère de ces grandes croix, la majesté austère de ces églises à la pierre épaisse, aux voûtes immenses avec ces arcs d’ogive, ce mélange de pureté, de martyr, de rudesse et de compassion, lui plaisaient. Loin au-dedans elle, une inspiration sensible, un élan d’humanité, rougeoyaient, éveillés par la force mystique de cette religion étrange. Elle s’introduisait de nuit dans ces lieux où l’odeur de la cire des cierges et de la fumée d’encens imprégnait la nef. Il y régnait un silence vague, parcouru d’échos possibles sous les dômes et via les voies sacrées.
La lune était quelque peu voilée, et elle n’était qu’une ombre dans les ruelles désertes. Une ombre qui se glissait dans l’église, passant sous le porche et déambulant jusqu’à la croisée. Sa présence, la nature de son existence même, violaient cet espace sanctifié et cela l’amusait quelque peu. Fidèle elle demeurerait aux préceptes et à ses croyances, mais debout au milieu du chœur, face aux vitraux donnant la vie aux scènes bibliques, elle sentait une vague de respect sourd l’envahir, le lieu était décidément beau, …et hanté de longues litanies, de prières vaines et d’implorations sans réponses. Et là, juste en dessous, une grande croix où se figeait la figure révérée. Le Christ. Ses membres tendus et décharnés dégageaient une étrange sensualité, avec ses muscles saillants sous sa peau fragile. De ses mains offertes, profondément clouées, s’écoulait un sang très sombre. La lumière filtrée par les vitraux nimbait tendrement le martyr éclatant de sérénité. Elle se mordit profondément la lèvre, et, s’essuyant de ses doigts, elle fit glisser sa main tachée de son sang épais le long du beau visage sculpté, marqué par la souffrance. Une souffrance majestueuse, soutenue par une coiffe d’épines rudimentaire. Son sang d’immortelle colorait le creux de ses joues, son front, ses lèvres… éclosion pourpre sur sa peau livide de condamné. Les fidèles le remarqueraient-ils ?
Elle s’attardait. Comme elle désirait s’étendre là ! sur la froide pierre vibrante des âmes de la crypte en dessous d’elle, et les yeux levés vers la profondeur du ciel saint.
Mais les créatures de son espèce erraient plutôt dans les cimetières, ces grands jardins peuplés de croix et de mausolées orgueilleux. Autour du parvis de cette église, des tombes disparates s’élevaient et jusqu’à perte de vue derrière les chapelles rayonnantes. C’était un vieux cimetière, âgé sans doute de plusieurs siècles, la végétation luxuriante avait envahi le sentier et chaque once de pierres tombales ; sur certaines, les épitaphes s’étiolaient. (...)
La vie nocturne s’écoulait paisiblement ici-bas mais la vampire ancienne, empruntant la voie des cimetières, reprenait résolument sa route.