( BJD-thérapie??! ) Quand ca ne va pas...

Hop hop je déterre ce sujet que je trouve super intéressant !!
Ca faisait un petit moment que je pensais ouvrir un sujet comme ça ou poster dans le Murs des lamentations, et en fouillant un peu sur le forum je suis tombé sur ce sujet, parfait !

Je suis sujette à beaucoup d'anxiété et de périodes difficiles moralement depuis pas mal d'années maintenant, et cette année j'ai remarqué qu'à chaque fois que c'est vraiment très dur à supporter, je me réfugie dans les dolls avec le même schéma: je scrolle insta, je farfouille partout sur le forum, je regarde beaucoup de vidéos, je fouille sur les sites (je remplis des paniers que je ne commande pas lol), je planifie beaucoup de projets, etc. Et je pense que c'est le cas depuis toujours en fait.
C'est un peu un coping mechanism (peut-être pas des plus sains mais clairement pas des pires non plus aha).
C'est rassurant de voir que je ne suis probablement pas la seule zinzin dans ce cas là (on n'est pas zinzin vous inquiétez pas !)

Se réfugier dans sa passion, je ne trouve pas ça zinzin du tout. (;

Certes il serait peut-être plus sain d'aller parler à quelqu'un, de pratiquer la méditation, la relaxation ainsi qu'un sport mais on n'en a pas forcément ni le courage ni l'envie (J'ai souvent prétexté un emploi du temps de ministre pour ne rien faire de tout ça).
J'ai toujours été accro aux dolls, donc ça, foncièrement n'est pas en cause.
Mais il s'est trouvé qu'en 2015, ma mère qui avait fait un AVC en 2013 à cause de la mort de mon père (et s'en était bien remise, à part qu'une angiopathie amyloïde s'est déclenchée à la suite) a décidé que ce serait une bonne chose de se faire opérer d'une valve qui donnait quelque signes de faiblesse, avec le projet d'y rester, si possible en pleine intervention, vu qu'elle avait déjà 83 ans et n'avait plus envie de vivre après la perte de l'homme qui avait partagé sa vie avec bonheur pendant plus de 50 ans.
Inutile de dire que son intention, bien que tacite, ne l'était pas pour moi, qui suis perceptive. Et m'a plongée dans l'une des pires angoisses de ma vie. J'avais déjà perdu mon père d'une leucémie foudroyante et je n'étais pas prête à laisser partir ma mère.
J'étais dans un tel état que toutes mes limites ont volé en éclat et j'ai commencé à acheter des BJD à un rythme soutenu (32 entre le printemps 2015 et l'hiver 2016) alors que jusque là je trouvais les prix obscènes.
Aujourd'hui j'ai un rapport plus sain avec mes dolls, c'est devenu un vrai hobby et je pense que me débarrasser de celles achetées à cette période ont contribué à laisser derrière moi ce passé douloureux.
Mon Arsene n'est arrivé qu'en Février 2017 donc il n'est pas concerné. En revanche, j'ai bien peur que ma Dollshe Natalie ne soit définitivement liée au décès de ma mère, survenu cinq jours après qu’elle soit arrivée...

SWD


Je me reconnais pas mal dans certains de vos ressentis ! Pour moi, le hobby des poupées est une occupation silencieuse et lente : ça m'apporte beaucoup d'apaisement quand j'en ai besoin. Je trouve aussi que c'est un loisir qui pousse à "prendre soin" de quelque chose, les dolls en l'occurence. De ce fait, un rapport affectif est créé même si ce ne sont que des objets, et c'est très réconfortant. C'est aussi une passion qui peut être prenante, et demande parfois beaucoup de temps investi - d'ailleurs même quand je ne suis pas en contact direct avec mes dolls, il m'arrive souvent d'y penser et réfléchir dessus (l'imaginaire tout comme le côté pratique). Et tous ces moments où mon esprit est tourné vers les dolls, ce sont des moments où il n'est pas pollué par des pensées anxieuses du quotidien.

Après, il y a des périodes où les dolls prennent vraiment de la place mais comme Amboise et Honqann = c'est peut-être pas le comportement le plus sain, mais c'est surement pas le pire

Alstroo a écrit:

SWD

Merci ^^ all is well now.