[Sujet général] Livres : Lecture du moment, favoris, actu...

zort a écrit:

La horde du Contrevent de Damasio?

(Disclaimer : Je n'en ai lu aucun -en ce moment j'arrive pas à lire-, mais les lecteurs assidus de mon entourage ne jurent que par eux. )

La horde du Contrevent est un pur chef-d'oeuvre que je le relis toujours avec la même ferveur; c'est un grand bouquin pour moi

En ce moment, je lis Leigh Bardugho et son Grishaverse et j'aime plutôt beaucoup. Trop romantique à mon goût, mais en faisant abstraction de ça, c'est vraiment bien : écriture fluide, bonnes histoires, des rebondissements juste comme il faut et une touche d'humour bienvenue pour alléger un peu le côté assez sombre de l’histoire. Je recommande particulièrement  Six of crows et sa suite, que j'ai dévorés en moins d'une semaine

Follow-the-Wind a écrit:

Il est bien?

J'ai beaucoup aimé en tout cas.

Zort : J'ai lu "Gagner la guerre" de Jaworski ;

Spoiler:

En revanche, je note pour Abercrombie, il y a un titre qui m'intéresse, on verra le reste ensuite. Merci pour cette piste ! ^^
"La Horde du Contrevent", à voir, le système narratif m'intéresse mais moins l'univers.

En fait, j'aimerai vraiment lire quelque chose qui se déroule durant l'Antiquité/Moyen-Âge/Siècle des Lumières/Révolution, et qui ne relève pas du documentaire complet, tout ce que j'ai trouvé pour le moment, ce sont beaucoup de romances, ou alors des synopsis pas vraiment originaux, je suis un peu déçue Je suis devenue assez méfiante niveau lecture, surtout quand je dois acheter.
Je cherche via le net et en librairie, mais tâtonner à l'aveugle ce n'est pas simple. Je suis bien plus calée en fantasy que dans ce type de romans (par contre, si quelqu'un cherche des BD de ce type, j'en connais quelques-unes bien sympathiques, demandez !)
Je tente les "Rois Maudits" en attendant.
Ce que je viens de lire de Folco m'a tellement plu, ça m'a redonné très faim sur le sujet, et je me sens vraiment frustrée maintenant haha.

Btw, un monsieur pile à côté de moi à la librairie s'interrogeait justement sur les Salauds Gentilshommes, je l'ai convaincu de le prendre du coup (c'était vraiment me pousser au vice).
Par contre, j'ai encore pu constater que ce roman, et d'autres actuellement, sont automatiquement comparés à Martin et Gemmel parce que ce sont les grands noms de ces dernières années, c'est n'importe quoi, ça n'est pas du tout comparable. A se demander si les libraires les ont vraiment lus. Le type se demandait justement si ça ressemblait vraiment à ce qu'il avait pu lire de Gemmel : naaaan !

Bragelonne m'a répondu au fait, Amazon et Fnac ont effectivement déconné, puisque le roman ne sortira pas en septembre, mais... Au printemps 2020 ! Youhou ! =="
(Ils m'ont répondu très rapidement et gentiment via leur page Facebook, n'hésitez pas si vous avez des questions pour eux)

Au moins t'as une date, surtout que tu sentais venir le coup ^^

Je rejoins le concert de louanges pour La Horde du Contrevent, c'est un bijou inclassable et son adaptation BD récente par Eric Henninot est magnifique.

Ladicius > A propos de Gagner la Guerre, je suis d'accord que Jaworski fait preuve de grande complaisance envers son "héros", pas seulement pour ce que tu décris mais aussi parce qu'il est, au final, conscient d'être un pion dans les machinations de son maître, et ne cherche pas à sortir de cet état.
Pour autant j'ai adoré ce roman en particulier pour le background, c'est d'ailleurs étonnant que ce soit une qualité pour toi quand tu décris les Scott Lynch:

Citation :

C'est de la fantasy, mais pas dans un univers axé médiéval, plutôt inspiré de la renaissance italienne. (...) En plus, l'auteur fait régulièrement des chapitres axés sur l'univers qu'il a créé pour nous en montrer le fonctionnement sans être barbant, c'est très intéressant. Et le monde de la pègre qu'il a créé (...)

Mais que ça ne t'ait pas marqué pour les Jaworski, car c'est exactement ça puissance 10000, dans Gagner la guerre le véritable perso principal c'est la ville, Ciudalia, dans un univers renaissance italienne, et également le système de la pègre qui sont décrits de manière virtuose.

Sauf que le background des Salauds n'a rien à voir avec celui de Gagner la Guerre, qui est plutôt pauvre en comparaison, d'ailleurs - et je ne dis pas ça avec opiniâtreté parce que j'adore le premier et pas le second.

Spoiler:

Sinon ; est-ce que quelqu'un aurait des retours à propos des Annales de la Compagnie Noire ?

Je ne peux absolument pas comparer (n'ayant pas lu les Scott Lynch), mais j'ai lu quasiment tous les Jaworski avec un plaisir égal, sa saga sur les celtes (les Rois du Monde) est excellente et j'apprécie qu'il mêle légendes et histoire avec autant d'aisance. C'est pas pour autant que je le trouve incritiquable, comme beaucoup d'auteurs -masculins- de fantasy, ses personnages féminins sont à la traine, surtout dans ses premiers romans, mais il en est conscient. Il a justement consacré une bonne partie des Rois du Monde à se plonger dans l'univers feminin des celtes (industrie, mythologie, hiérarchie dans la société), quelque chose de très peu exploré jusque-là.

Les annales de la Compagnie Noire, j'ai a-do-ré les 5 premiers tomes ... pis ils ont changé de traducteur, et ça a été le drame

Du coup, je les ai racheté en anglais et ô magie, je re-aime, même si ce n'est pas ma série préférée.

Les salauds gentilshommes (je vais me faire jeter des cailloux par L'ad'), j'ai décroché. Autant les flashbacks sur l'enfance des protagonistes m'intéresse, autant je me fiche complètement de leurs histoires d'adultes : j'arrive juste pas à m'intéresser au sujet (mais ça ne me surprend pas vraiment : j'ai toujours eu une sainte horreur des histoires de braquages, casses de banques, arnaques et autres). Il fut un temps où je me serais efforcée de le finir quand même, mais je suis devenue trop exigeante : si je n'accroche toujours pas à la moitié, je laisse tomber. J'ai en permanence une PAL d'une vingtaine de titres et je ne perds plus mon temps sur des bouquins qui ne me satisfont pas (ce qui ne veux pas dire qu'ils ne sont pas bons, d'ailleurs, juste pas dans mes goûts   )

J'essaie de lire Atlas shrugged de Ayn Rand par intermittence (c'est un pavé de 1300 pages dans un style assez indigeste) et je réserve mon jugement (mitigé pour le moment) pour la fin. Je m'obstine parce que le jeu Bioshock un est en partie basé sur la philosophie d'Ayn rand en général et Atlas Shrugged en particulier et que j'ai adoré la série des Bioshock.

Je ne connais pas Jaworski mais je note, cette histoire de saga celte me parle

Ladicius Pour Jaworski, je comprends tes réticences avec ce que tu en dis. Je pense que cet élément n'est pas remonté dans les commentaires de mes lecteurs parce qu'il s'agit en majorité d'homme.

J'avais lu le 1° tome de la Compagnie Noire (en anglais avant traduction), j'avais apprécié sans plus. Quelques bonnes surprises et bons twists dans le scénario, mais les personnages manquent un peu de profondeur à mon sens.

Dans un genre très particulier, histoire pas linéaire et changement de typographie, qui s'inspire des mythes fondateurs perses, de la bible et de Shakespeare : Velum 1 et 2 de Hal Duncan. C'est pas le Moyen-Age, mais y'a du lore.

Anne-Laure : C'est amusant, c'est vraiment dans la fantasy que je ressens le plus le genre de l'auteur, qui je trouve impacte vraiment sur le récit ; je sais que je lis beaucoup plus de fantasy écrite par les hommes, parce qu'ils sont *souvent* moins conciliants, moins versés dans la romance (je ne fais pas de généralité absolue et ça ne concerne que ceux que j'ai lu (même si j'en ai lu pas mal) évidemment), mais c'est à double-tranchant, vu qu'ils sont *souvent* moins versés dans la psychologie de leur personnage, et que pour certains oui, les protagonistes féminins ne sont pas assez exploités/voir mal exploités. Et d'un autre côté, les femmes mettent un peu plus l'accent sur le potentiel romanesque de leur récit (si ce n'est pas du saut à pied joint) et sont moins "hardcores". Je ne suis pas spécialement fan des tripes et des boyaux, mais une fantasy qui parle de guerre, de prisonniers, d'exactions, ect, ne peut pas se brimer à mort et rester gentillette à mes yeux... Bref.
En général, je lis ce qui m'intéresse, et je fais mon choix indépendamment du genre de l'auteur, excepté en fantasy ou je me tourne plus naturellement vers les auteurs masculins, à présent. Mais je n'attends que de tomber sur un roman écrit par une femme qui me plaira beaucoup, je ne déprécie pas du tout leur niveau de plume, seulement mon intérêt tout personnel pour celui-ci. Ma grande exception, c'est la saga du Royaume de Tobin, écrite par Lynn Flewelling, magistrale ; elle illustre exactement ce que je viens de dire, mais elle est tellement bien écrite et prenante que ça gomme absolument tout ce qui aurait pu me gêner. C'est simple, on s'y sent chez soi.

Coriolis : Je ne vais pas te jeter des cailloux, non Tu es la première personne qui me fait part de sa déception dessus, et tu en a tout à fait le droit, encore heureux :p
J'ai très envie de te dire de le terminer quand même pour voir le plot twist final, mais encore une fois, les goûts et les couleurs... On s'emmerderait si on était tout le temps d'accord !

Zort : C'est vrai que je n'ai pas les mêmes attentes/réactions devant un livre que mes amis masculins, eux aussi grands lecteurs, qui gèrent très différemment parfois. J'ai plusieurs lectures en commun avec mon meilleur ami, on diverge complètement parfois mais en ayant tous les deux raison, c'est marrant. Lui est moins dans la sensibilité/psychologie, beaucoup plus axé sur le lore, la narration, l'articulation de la narration, les tenants et aboutissants, ect... Et ça nous fait de bon débats.
Je sais que je ne peux pas lire un livre si le personnage ne permet aucun affect, à mes yeux le protagoniste doit vraiment être à la fois un moyen et une fin, et non juste un véhicule du récit. Mais j'ai surtout remarqué ça dans les polars par exemple, j'en ai lu dernièrement qui m'ont bien plu au niveau de l'histoire (le Chuchoteur par exemple, même si un peu tiré par les cheveux) mais dont je me fichais comme d'une guigne du personnage, ce que je trouve frustrant et dommage, l'auteur ne sachant absolument pas (ou ne voulant absolument pas !) laisser le lecteur s'intéresser à son personnage, tellement celui-ci est vide, fait de papier (sans mauvais jeu de mot). Enfin bref.
Merci pour le titre, je vais aller voir !

Sinon, je cherche aussi des trucs vraiment hors cadre, spécifiques, des romans qui n'ont aucune chance d'être mis en tête de gondole. Là, je m'intéresse aux exécuteurs des hautes œuvres (les bourreaux) par exemple, j'avais bien aimé me documenter sur les sales histoires de la Cour de France, tout ce qui est occulte me plaît bien, même des trucs complètement glauques, ect ect. J'ai envie de me distraire, mais aussi d'apprendre des choses. Alors n'hésitez pas, si quelque chose vous revient à l'esprit...

Sans doute une bouteille à la mer, mais je cherche des romans où l'intrigue se place durant l'antiquité (grecque, romaine). J'en ai quelques-uns, mais c'est une denrée assez rare, si on écarte les pseudo-polars qui utilisent le thème comme simple décorum, les titres jeunesse, ou les livres beaucoup plus axés documentaires purs et durs.
Donc, si quelqu'un a des titres, faites tourner !
(Je prends aussi les BD (hors Alix) ^^

Sinon, je serai curieuse de voir qui a lu quoi durant le confinement, surtout si vous avez été gourmands ; si ça vous dit, vous pouvez donner les titres ou/et faire une photo de tous lesdits livres

@Ladicius: alors en effet, c'est aussi rare que les moutons à cinq pattes, dans ma grosse biblio je n'ai que la romance historique "Un scandale à Rome" de Michelle Styles, le roman d'aventure "La dernière légion" de Valerio Manfredi (à l'origine du film éponyme) et la BD Agape de Neith qui peuvent coller au thème...

Sinon pour ma part je n'ai pas lu davantage que d'habitude pendant le confinement, en temps normal j'essaie d'alterner les genres mais là je voulais vider un peu ma PAL romance, donc...

Quelques belles découvertes, du très bon, du bof et malheureusement de la bouse (mais bon, c'est inévitable quand on lit "beaucoup").

Mon chéri me parle de Caius le Gladiateur, lecture niveau ado. Je me rappelle aussi d'un livre Aventure et Passion (genre harlequin xD) que j'ai lu deux fois mais euuh voilà quoi x)

Poison : Oui, c'est terrible, quand on a "faim" d'un thème comme ça et qu'on ne trouve rien... J'ai des passades répétées à propos de certains thèmes, et je pourrai remuer ciel et terre pour trouver de quoi nourrir mon intérêt x')
Ces trois oeuvres que tu viens de me citer, selon toi, qu'est-ce qu'elles valent ? Tu les as aimées ?
Dans ta PAL, Sekiro et la Rose de Sang m'intriguent, verdict ?

Honqann : Effectivement, ça risque d'être un peu léger, mais merci quand même ^^


De mon côté, voilà tout ce que j'ai lu pendant le confinement ; ce ne sont que des gros romans, hormis Christine et Dead Zone... J'ai fait une sacrée cure, j'ai des passages de lecture effrénée, ça fait du bien.
Je ne compte pas toute la série BD "Nains" que je me suis refaite aussi !





J'ai un peu déconné avec King, j'avais stocké ceux-là d'avance dans ma PAL, et finalement j'ai tout enchaîné d'une traite suite à L'Institut, le dernier sorti. Je me suis éclatée, mais j'ai fini par arrêter après avoir sombré dans une humeur pas terrible persistante, à base de "le monde est rempli d'ordures" ^^'
(J'avais le choix entre ça et commencer à voir des trucs dans le noir, mais de ce côté-ci je suis blindée ^^)

Sinon, côté antiquité, j'ai donc lu Troie, Moi, Sporus et Thyia de Sparte. Je connaissais déjà l'auteure du premier, mais ça a été une totale découverte pour l'auteure des deux derniers ; ces deux histoires sont assez "simples", mais les personnages sont très attachants, et surtout il y a une vraie véracité du cadre et des faits. L'auteure est une spécialiste de la Haute Antiquité (et de la Numismatique), j'ai vraiment adoré les détails de la vie quotidienne des romains ou des spartiates, ce n'était pas juste du décorum. Un très bon point.

Je ne suis pas contre la romance en fait, j'évite juste les histoires cucul ou à base de "Gertrudine résistera-t-elle au charme tellement trop ténébreux de Jean-Kévin le bogoss ?"